Marie-Louise Moutafchieva: À travers la Toscane
- PhotoED Magazine
- Apr 30
- 5 min read
photoED Magazine a rencontré Marie-Louise pour discuter de son travail.

Marie-Louise Moutafchieva est une photographe canado-bulgare passionnée par la nourriture et les voyages. Que ce soit au Canada ou à l'étranger, elle crée de belles histoires qui célèbrent la nourriture, les producteurs, les cuisines, l'architecture, les plantes, la lumière et les moments à savourer.

photoED: Comment avez-vous commencé la photographie? Et qu'est-ce qui vous motive et vous inspire à continuer?
Marie-Louise:
peux pas dire si c'était un vrai appareil ou un jouet, mais ma curiosité pour la photographie a définitivement commencé à ce moment-là. En voyageant souvent avec mes parents à travers l'Europe, ma mère était la photographe de la famille, mais à l'adolescence, j'ai commencé à prendre le relais. J'ai suivi des cours au secondaire et j'ai rapidement découvert que je voulais m'y consacrer sérieusement.
Le voyage reste une source de motivation créative pour moi. Observer les petits moments quotidiens — que ce soit une tasse de café avec une part de quelque chose de sucré et fait maison, documenter un changement de saison, ou voir quelqu'un travailler dans une cuisine ou une boutique alimentaire — je suis toujours excitée de trouver un nouvel angle à partager.
Mes amis et ma famille m'ont toujours soutenue. C'est agréable d'entendre qu'ils aiment voir comment je perçois le monde et que cela les inspire à reprendre un appareil photo!
photoED: Qu'aimez-vous le plus dans la création d'histoires à travers la photographie?
Marie-Louise:
J'aime la façon dont les photographies ont le pouvoir de créer des souvenirs d'un lieu et d'un moment, comme de petites capsules temporelles.
Les images partagent la culture d'un endroit — la nourriture, les traditions, les gens, l'histoire. Au lieu d'utiliser des mots, les photographies ont suffisamment de pouvoir pour raconter une histoire plus large. Je crée des histoires dans l'espoir de transporter les spectateurs et leur faire vivre l'expérience d'être là. Je veux qu'ils sentent presque l'odeur des fruits de saison au marché hebdomadaire, entendent les bavardages des habitants, ressentent tous les sens à travers mes images.
photoED: Quels artistes vous ont influencé?
Marie-Louise:
Mon style a évolué au fil des ans, trouvant son influence chez divers artistes. Le travail des peintres de la Renaissance et des maîtres hollandais comme Johannes Vermeer et Rembrandt a influencé ma série de portraits « Renaissance Children », en 2016–2017. Je suis également une grande fan de la photographe danoise Ditte Isager, qui est une excellente raconteuse. Ses diptyques combinent la nourriture et le lieu, créant un sentiment de calme. Saul Leiter et Joseph Sudek, dont les photographies donnent de l'élégance à leurs sujets, sont d'autres de mes préférés.

photoED: Qu'est-ce qui fait une bonne photographie?
Marie-Louise:
La composition, la patience, un bon œil, le timing parfait pour capturer un moment, et la capacité de traduire une nouvelle perception d'un lieu. La photographie vous fait regarder le monde sous un autre angle et vous oblige à prêter attention à ce qui nous entoure. Plus important encore, une bonne photographie semble simplement être juste.
photoED: Comment le travail en photographie vous a-t-il influencé personnellement?
Marie-Louise:
l'expérience et j'apprécie les connaissances que j'ai acquises. J'ai rencontré certaines des personnes les plus intéressantes de l'industrie. Il y a beaucoup de choses dans la vie que je ne pense pas avoir pu faire sans la croissance qui est venue de ma persévérance et de ma pratique constante de la photographie.

photoED: Quel a été votre projet préféré?
Marie-Louise:
Voyager à l'étranger apporte toujours des aventures intéressantes et me laisse inspirée en voulant plus. Depuis 2017, je collabore avec une amie boulangère artisanale à Sofia, en Bulgarie, lorsque je suis là-bas. Notre passion pour la nourriture et le stylisme vont de pair. Nous avons réalisé plusieurs mini-projets ensemble et continuons à essayer de nouvelles expériences par amour de la cuisine et de l'art.
photoED: Où espérez-vous que la photographie vous mène à l'avenir?
Marie-Louise:
Il y a tellement d'endroits où je suis excitée de photographier! J'aimerais que mon travail soit davantage publié dans des magazines internationaux de voyage et de loisirs, et je travaille lentement vers un livre de cuisine basé sur des photos de mes propres recettes. J'aimerais continuer à collaborer avec des chefs professionnels et des boulangers dans leurs cuisines, et étendre l'idée pour inclure des artisans du monde entier. Je veux documenter les histoires et les ateliers de personnes qui travaillent avec la nourriture, comme les fromagers, les vignerons, les agriculteurs et les chocolatiers, ainsi que des artisans tels que les menuisiers et les céramistes.
J'ai également pour objectif d'exposer mon travail dans la cour du Musée archéologique du Musée régional d'histoire de Veliko Tarnovo, en Bulgarie. Ils ont un espace galerie et de jolis portiques où j'ai déjà vu une exposition! Je peux imaginer un spectacle très interactif. Ma mère et mon père ont grandi dans la vieille ville, donc j'ai une connexion très personnelle là-bas.

photoED: Avez-vous des conseils de voyage pour les photographes?
Marie-Louise:
Voyagez léger!
Gardez des batteries supplémentaires à portée de main.
Je n'aime pas transporter trop d'objectifs, seulement ceux qui peuvent être polyvalents pour tout, des portraits aux paysages en passant par les détails. Les objectifs sans miroir sont très légers et idéaux pour les voyages.
Apportez des cartes de visite ou des cartes postales de votre travail à partager. Vous ne savez jamais qui vous pourriez rencontrer en chemin. Des clients potentiels, des amis et d'autres connexions sont toujours une possibilité!
Prenez votre temps. Pour les photographes de voyage, le voyage fait partie du but! Gardez les yeux ouverts et restez curieux.

ÉQUIPEMENT
What camera and equipment do you use most now? What’s your favourite lens? Tell us about your experience using Tamron lenses.
Marie-Louise:
J’utilise du matériel Sony et, en ce moment, je travaille avec le Sony A7 III. Mon objectif de prédilection, jusqu’à récemment, était le Sony Zeiss 24–70mm, mais après avoir utilisé le Tamron 28–200mm F/2.8 Di III RXD, je peux franchement dire que c’est devenu mon nouveau préféré.
L’ouverture rapide s’est révélée très utile lors des jours nuageux ou dans des conditions de faible luminosité. L’objectif commence à f/2.8, puis s’ajuste en fonction du zoom: f/3.5 à 50mm, f/4.5 à 100mm, etc. Je suis impressionnée par l’amplitude du zoom Tamron, en plus de son autofocus rapide et de la netteté exceptionnelle des images.
Ce fut un vrai plaisir de composer des paysages magnifiques avec tous leurs détails lors de mon récent voyage en Toscane.
J’ai adoré profiter de la capacité de zoom pour observer de près les ornements complexes de l’architecture séculaire.
C’est un excellent objectif, qui passe facilement des micro-détails aux paysages.

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