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Récit de la prochaine génération: Anthony Gebrehiwot

Nous avons discuté avec le photographe Anthony Gebrehiwot, établi à Toronto, (a.k.a. Tony Tones) de sa pratique artistique.

Tony Tones Toronto
Anthony Gebrehiwot, Shyla Gray pour The Reciprocity Project, photographié avec l’objectif TAMRON 24mm et 28mm–75mm, vitesse d’obturation 1/200, f/9 à ISO125.



Une entrevue avec photoED Magazine


photoED: Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre création de récits à travers la photographie?


Anthony:

Créer des récits à travers la photo me permet de partager un peu de moi-même avec le reste du monde. Je perçois cette forme de récit comme une méthode de guérison, pas seulement pour l’artiste mais aussi pour le public. De plus, la photographie saisit des moments qui peuvent ensuite être récupérés par les générations qui viennent après vous.




photoED: Quelle œuvre artistique inspire la votre?


Anthony:

Gordon Park m’inspire énormément. La façon avec laquelle il saisit des moments de tous les jours et des événements significatifs de sa vie m’émeut profondément. Jamel Shabazz, Tyler Mitchell et Joshua Kissi m'inspirent aussi.


Anthony Gebrehiwot, Shaquira Miller pour The Reciprocity Project, photographié avec l’objectif TAMRON 24mm et 28mm–75mm, vitesse d’obturation 1/200, f/9 à ISO125.

Ces images font partie de mon initiative annuelle The Reciprocity Project.
Selon mon partenariat avec TO studio, j’offre une session de photo gratuite dans mon studio aux artistes, aux entrepreneurs, et créateurs tous émergents.
J’ai commencé ces sessions de portraits gratuites car je connais très bien les barrières auxquelles ces jeunes créateurs se butent aux débuts de leurs carrières.
L’identité visuelle est un élément clé pour s’établir dans un espace digital.

photoED: D’après vous, qu'est-ce qui constitue une bonne photo?

Anthony:

Une bonne photo peut être le résultat de bien des éléments. Selon moi, l'idée est le point de départ. Tout a déjà été fait, alors lorsque je vois quelque chose de nouveau, je suis emballé et inspiré. Je suis toujours curieux de voir et de comprendre comment les compositions sont réalisées soit à travers la scénographie, l’éclairage et le sujet de l’image.


photoED: Quels conseils donneriez-vous aux photographes canadiens de la nouvelle garde?


Anthony:

Le meilleur conseil que j’ai reçu d’un autre artiste était de prendre le temps et l’espace afin de créer des œuvres significatives pour personne d’autre que moi. Je crois que comme photographe, nous pouvons rester coincé à effectuer la vision des autres. Alors chaque année j’essaie de créer un projet personnel qui me remplit - coeur et âme. Ces projets attirent finalement le genre de travail que je veux et les opportunités que je désire.

photoED: Comment est-ce que votre travail en photographie a influencé votre vie personnelle?

Anthony:

La photographie et l’Art digital font tellement une grande partie de ma vie que je ne sais pas qui je serais ou comment je serais sans ces médiums. D’une part c’est ainsi que je passe la majorité de mon temps: dans le studio, à monter et travailler avec les clients. D’une autre part c’est ainsi que j’arrive à ralentir afin d’apprécier les moments quotidiens de ma vie. Je n’ai pas une bonne mémoire alors j’utilise les images comme document du temps qui passe.


photoED: Quel est votre projet favori ou celui qui vous a affecté le plus personnellement?


Anthony:

Mes projets favoris sont mes projets personnels car ils sont issus d’une grande profondeur personnelle. La série, From Boys to Men, fut ma série préférée. Je savais que cette série était nécessaire et les résultats confirment mon soupçon. Je crois qu’il y a beaucoup à faire en ce qui concerne l’idée de la masculinité tenue par la société. J’ai aussi beaucoup aimé travailler sur It Takes a Village. Cette série de portraits documentent RISE Edutainment, une communauté dirigée par des jeunes artistes. Puisque j’avais des liens importants dans cette communauté, ce fut mon réel plaisir de photographier ces gens, grâce à ces gens cette communauté est très spéciale.

photoED: Avez-vous des photos ou aventures à partager avec nous? Peut-être des bonnes photos prisent par accident chanceux?


Anthony:

Une de mes photos favorite et imprévue fut prise lors d’un concert d’un des mes artistes favoris, Jay Electronica. J’avais soumis mon nom à la radio pour une compétition et j’avais gagné deux billets. Lors du concert, l’artiste en question a dit: “Toute personne qui a le courage peut se joindre à moi sur scène”. J’ai sauté la clôture caméra en main et j’ai pu prendre une excellente photo de lui!


photoED: Avez-vous un projet photographique qui vous emballe en ce moment?


Anthony:

Cette année j’ai bien hâte de diffuser le projet It Takes a Village. Cette expo qui sera à Daniels Spectrum, galerie Torontoise, donne suite à mon exposition photo Communities of Love (2018).


Cette collection est une série de portraits qui documentent et rendent hommage aux membres de la communauté RISE. Elle est une rétrospective qui marque l’héritage de l’organisme à travers les dix dernières années.



photoED: Quel est le projet de votre rêve?


Anthony:

J’aimerais travailler sur une publicité internationale pour une grande marque, une pub qui souligne les personnalités mondiales connues pour leur impact culturel. Je serais ravi de photographier Kendrick Lamar, Issa Rae, Janelle Monáe, Teyana Taylor, Denzel Washington, Damson Idris, Jamie Foxx.…et la liste continue!


Anthony Gebrehiwot, Florreina Vu for The Reciprocity Project, shot using the TAMRON 24mm and 28mm–75mm at 1/200 shutter speed, f/9 at ISO125.


ÉQUIPEMENT:

Quelle caméra et quel équipement utilisez-vous? Pouvez-vous partager votre expérience avec les objectifs Tamron?


Anthony:

En 2017 lorsque j’étais à Accra, Ghana, et encadré par un photographe incroyable Apag, j’ai fait connaissance de Tamron. Apag m’a prêté son objectif 24mm–70mm f/2.8 zoom pour Canon, et très rapidement cet objectif devint mon favori. J’aime beaucoup la versatilité et la performance qu’il offre tant dans le studio qu’à l’extérieur.


Aussi j’aime bien utiliser l’objectif fixe 24mm f/2.8, il est léger, est bien construit et fonctionne très bien avec mon appareil Sony A7R IV. Il maintient un haut niveau de netteté à travers toutes les ouvertures et offre une exposition constante dans l’ensemble du cadre.


Je n’ai pas eu une meilleure expérience avec d'autres objectifs!



 

Anthony Gebrehiwot est un artiste visuel plusieurs fois primé, photographe et leader communautaire, il considère la photographie comme un dialogue continue pour le changement social entre individu et société.


Artiste autodidacte, Anthony, en 2014, a fondé son studio XvXy-photo, un studio centré sur le portrait. Il a travaillé avec plusieurs marques de commerces importantes telles Nike, Royal Bank of Canada, Vice Canada, Absolut, Hudson’s Bay, Ville de Toronto, et LinkedIn.


Ses œuvres ont paru dans plus de 30 publications locales et internationales telles: The Star, The Globe and Mail, Paper Magazine, Elle UK, et Yahoo Lifestyle.


 








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