Alan Poelman: Le bonheur derrière l’objectif
- PhotoED Magazine

- Jul 31
- 5 min read
Le jour, Alan Poelman est gestionnaire d’hôpital dans le nord-ouest de l’Ontario. Une fois ses heures de travail terminées, il devient photographe autodidacte primé, spécialisé dans la faune et la nature. En 2022, il a été reconnu au niveau national lorsque Canadian Geographic l’a nommé Photographe de l’année. Son grand nombre d’abonnés sur Instagram a attiré l’attention des médias tels que Mountain Life Magazine et la CBC, qui ont décidé de le reconnaître, lui et son travail photographique.
photoED Magazine a interviewé Alan à propos de son travail.

photoED: Comment avez-vous commencé la photographie? Et qu’est-ce qui vous motive et vous inspire à continuer?
Alan:
Après l’université, j’ai commencé à prendre des photos avec un appareil compact que mes parents m’avaient offert. La plupart de mes photos étaient de mon golden retriever, Bond.
Il y a environ dix ans, j’ai acheté un appareil reflex numérique Nikon D750 et j’ai commencé à prendre la photographie plus au sérieux, en faisant des recherches sur les différentes technologies photo et en pratiquant régulièrement.
Peut-être est-ce le fait de sortir, de rester actif, ou encore de visualiser des idées et d’essayer de leur donner vie qui me motive. Mais c’est clairement quelque chose que je veux continuer à poursuivre, car cela semble maintenant faire partie intégrante de mon identité.
photoED: Qu’aimez-vous le plus dans le fait de raconter des histoires à travers la photographie?
Alan:
J’aime le processus créatif. Quand j’ai commencé, je sortais simplement pour capturer ce que je voyais, ou j’espérais qu’un moment magique apparaît devant moi. Aujourd’hui, même si j’espère toujours cela, la planification des photos est devenue un processus bien plus méthodique, notamment pour les paysages. Je dois vraiment analyser une scène pour comprendre ce qui en ferait une composition captivante. Mais cela peut parfois avoir pour inconvénient de ne pas vivre pleinement l’instant, car tout tourne autour de la photo. C’est pourquoi, maintenant, lorsque je voyage, je prends volontairement du temps pour simplement profiter de l’environnement et me détendre, en absorbant tout ce que le lieu a à offrir.
photoED: Le travail de qui a influencé le vôtre?
Alan:
Il y a tellement de photographes talentueux que je suis et qui m’ont influencé — beaucoup trop pour tous les nommer. Je ne peux pas en choisir un en particulier; c’est plutôt l’ensemble des œuvres vues au fil du temps qui m’ont inspiré.
Quand j’ai commencé, je parcourais Instagram en analysant les images et en me demandant pourquoi certaines me touchaient. Ce processus m’a conduit à essayer de reproduire beaucoup de techniques. Finalement, cela m’a permis de développer mon propre style, que je continue à suivre depuis plusieurs années.

photoED: Qu'est-ce qui fait une bonne photographie?
Alan:
Même si la photographie est subjective — ce qui peut paraître magnifique pour une personne ne l’est pas forcément pour une autre —, pour moi, j’aime la symétrie et les règles de composition strictes. Je les utilise comme guides dans mes photos, parfois à l’excès. Cela dit, j’ai toujours admiré les personnes capables de capturer des instants spontanés ou chargés d’émotion pure. Parfois, il n’est pas nécessaire qu’une image réponde à une structure complexe pour être percutante.

photoED: Comment la photographie vous a-t-elle influencé personnellement?
Alan:
Elle m’a permis de m’épanouir en tant que personne. Elle m’a poussé à sortir et à créer même lorsque je n’étais pas dans un bon état d’esprit. Elle a renforcé ma confiance en moi et enrichi mes connaissances à travers les voyages et les cultures. Elle a transformé mon lien avec la nature en une relation d’empathie et de respect pour la terre que nous habitons et pour les créatures qui y vivent.
photoED: En quoi consiste votre projet de rêve? Où espérez-vous que la photographie vous mènera à l’avenir?
Alan:
Honnêtement, ce sont les choses les plus simples qui m’ont le plus marqué; comme profiter d’un coucher de soleil au bord d’un lac ou découvrir un bouquet de fleurs sauvages locales parfaitement symétrique. J’espère qu’il y aura encore de nombreuses aventures, tant dans des lieux familiers que dans des endroits encore inexplorés. Les projets que j’envisage incluent davantage d’excursions axées sur la faune. J’aimerais voir des singes au Japon ou en Inde, faire un safari en Afrique pour observer des lions et des éléphants, ou aller au Wyoming pour photographier des orignaux en automne. Finalement, je suis heureux de voir n’importe quelle créature: une belle rencontre avec un papillon dans mon jardin me rendait euphorique pendant des jours, voire des semaines.

photoED: Avez-vous des conseils pour les photographes en herbe?
Alan:
Créez des liens. Se faire connaître comme photographe passe par les réseaux sociaux et les groupes locaux — si l’on souhaite en faire une source de revenus. Sinon, profitez simplement de l’expérience. Je recommande de trouver un domaine que vous aimez et de vous y concentrer. Une fois que vous vous sentez à l’aise, explorez d’autres styles — du moment qu’ils vous parlent. Ne vous comparez pas aux autres, car cela peut vous faire perdre la joie de créer. Concentrez-vous sur vous-même et sur ce qui vous rend heureux derrière l’objectif.

ÉQUIPEMENT:
Quel appareil et quel équipement utilisez-vous le plus souvent maintenant? Quel est votre objectif préféré? Parlez-nous de votre expérience avec les objectifs Tamron.
Alan:
J’utilise désormais un boîtier Sony (A9ii et A7iv) avec une grande variété d’objectifs. Selon le type de photo, j’utilise un Tamron 28-75 mm ou un Tamron 70-180 mm.
Sa capacité à capturer à la fois de grand paysages et des portraits en gros plan est une véritable révolution. De plus, la possibilité de régler l’ouverture entre f/2 et f/2.8 permet d’obtenir des images extrêmement nettes, ce qui le rend très polyvalent pour de nombreux styles. Un objectif avec une telle ouverture et une plage focale aussi étendue est rare. C’est comme avoir plusieurs objectifs en un seul, ce qui en fait un excellent compagnon de voyage.
Découvrez plus du travail d’Alan Poelman – ICI.
Découvrez l’objectif Tamron préféré d’Alan Poelman – ICI.












